
Les yeux rivés au ciel à scruter les nuages
Qui dansent et glissent en de silencieuses ribambelles
Mon cœur soudain s'ouvrit à un nouveau visage
De la Nature et la Vie me parla au-travers d'elle :
« Sens-tu à chaque inspire l'air emplir tes poumons
Et à chaque pas posé le contact de la terre ferme ?
Cesseras-tu de ruminer tes vieux démons
Pour enfin profiter des nouvelles semences qui germent ?
Si la vie te semble dure ou même insurmontable
Pense aux ailes dans ton dos qui veulent grandir, se déployer
Tu es Lumière et ton rayonnement est notable
Tes tristesses, peurs et illusions te font fléchir, ployer
Dans l'absolu tu es parfait comme la Nature
Qui fleurit de plus belle à chaque nouvelle saison
Cherche en ton cœur, cherche l'essence pure
Qui brûle tel un feu, feu sacré, feu de création
Ferme les yeux : ressens-tu mes douces caresses ?
Et quand le rose se mêle au bleu lors du soleil couchant
Laisse entrer les couleurs, laisse entrer la tendresse
Et abandonne-toi, léger, à la paix te touchant. »
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Amat (lundi, 07 décembre 2020 23:41)
Merci, c'est très beau !